Dissociation, hallucinations et mutilations
- Erwann Gouadon
- 2 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 mai

Lien pour voir la vidéo : https://youtu.be/Y1saUrTDRKo?si=xxdR2D8VY5oZrDkZ
Intervention au sujet de la dissociation, hallucinations et mutilations lors du colloque du RPH "Le corps en psychanalyse" qui s'est déroulé à Paris le samedi 22 mars 2025.
Mots-clés : corps ; dissociation ; hallucinations ; mutilations ; psychose ; schizophrénie.
Comment le clinicien opère la souffrance corporelle ?
La souffrance corporelle est un motif fréquent d'entrée en psychothérapie.
L'intégralité de cette communication est à paraître sous la forme d'un article (Revue de Psychanalyse et Clinique Médicale n°55 : Le corps en psychanalyse. Paris : RPH).
Ce dernier s'ancre dans le discours d’une patiente, puis psychanalysante, de structure psychotique et avec un diagnostic spécifique de schizophrénie.
Dans un premier temps, c'est l'expérience corporelle au singulier qui est mise en lumière, ainsi que la façon dont l'être parle de son corps
Est-il possible pour l'être humain de structure psychotique d'entrer en psychanalyse sur le divan ?
Le propos expose dans un second temps la possibilité clinique que l’être de structure psychotique entre en psychanalyse en engageant son corps sur le divan.
Le cas abordé permet de souligner les spécificités cliniques de l'entrée en psychanalyse puis de la conduite de la cure avec l'être psychotique. Et ce, d'un point de vue théorique mais également et surtout technique.
Assurer la psychanalyse d'une personne psychotique exige une solide formation et une compétence importante pour traiter les agitations corporelles et psychiques, prévenir le risque de passage à l'acte, et conduire la cure à bon port. En effet, le passage sur le divan peut produire des secousses voire des tempêtes cliniques, tant pour le psychanalysant que pour le clinicien en position de supposé-psychanalyste.
Quels sont les effets de la psychanalyse avec l'être psychotique qui souffre de et dans son corps ?
Le fait de ne pas décider à la place de l'être humain concerné s'il peut ou non s'engager en psychanalyse sur le divan est une avancée qui s'oppose à la position de Sigmund Freud au sujet de la psychose.
Ce dernier pensait que les psychotiques étaient inaccessibles au transfert et que la cure psychanalytique ne pouvait pas traiter les psychoses. Cette idée est encore soutenue par de nombreux analystes.
Au RPH, il apparaît que ces postulats sont faux, comme en témoignent les cures des nombreuses personnes psychotiques - paranoïaques, schizophrènes, maniaco-dépressives - qui fréquentent le divan, avancent dans leur vie et construisent une existence plus apaisée.
Le propos de l'article témoigne des effets thérapeutiques de la cure sur la souffrance psychique et corporelle, sur la dissociation, hallucinations et mutilations.
Si vous souffrez et désirez vous engager en psychothérapie ou en psychanalyse, vous pouvez m'appeler au 0685192074 ou prendre rendez-vous sur Doctolib.