Colloque : Le corps en psychanalyse
- Erwann Gouadon
- 15 févr.
- 1 min de lecture

XLVIIIe colloque du RPH : Le corps en psychanalyse
Le samedi 22 mars 2025 à Paris
Le corps correspond à l'organisme en tant qu'il est traversé par le signifiant. Ainsi, il peut être un lieu d'expression des conflits psychiques dans la douleur.
Entre le psychisme et l'organisme, le corps se situe au carrefour des trois registres lacaniens :
du Réel et de son caractère insaisissable ;
du Symbolique et de son pouvoir interprétatif par le biais des signifiants ;
de l'Imaginaire et de sa capture spéculaire.
Le Moi et l'être habitent le corps qui peut être malade, objet de jouissance ou de maltraitance, traité comme un étranger voire un ennemi.
Dans ses Etudes sur l'hystérie, Sigmund Freud a dévoilé le mystère des symptômes corporels qui apparaissent sans qu'aucune lésion organique n'existe et ne soit décelée.
La libido accumulée et le Moi gonflé peuvent s'exprimer en empruntant la voie corporelle. Ce frayage risque d'installer une souffrance corporelle : maux de ventre, migraines, palpitations, démangeaisons...
Pour traiter la souffrance du corps, la psychothérapie et la psychanalyse utilisent la techniques des associations libres afin de dévier le cours libidinal de la voie corporelle. Il s'agit alors d'ouvrir la voie du Symbolique pour que le refoulé soit assumé par les paroles dites librement, et non plus pris en charge par le corps.
Comment le clinicien opère-t-il ?
Comment les associations libres produisent-elles des effets thérapeutiques sur la souffrance corporelle ?

